L'actualité de la chanson française le 21 octobre

Les artistes de la semaine : Yves Jamait, Melkoni Project, La Féline, Serge Lama, Naudin, David Sire

L'album de la semaine : Yves Jamait, L'autre

Le clip de la semaine - La Féline - Place de Verdun

DAVID SIRE

Nos Enchanteurs - David Sire, la quête entre réel et supposé

C’est un disque (en fait deux) qui se feuillette, se lit, dont on caresse la couverture cartonnée, les pages, dont on admire les illustrations. C’est l’immense dessinateur de bandes dessinées Edmond Baudoin qui en est comme l’enlumineur, rapport à ses oeuvres lumineuses qui, comme le récit de Sire, vont de l’ombre à la lumière. Rien que pour ça, il vous faut lire et écouter cet album…

SERGE LAMA

France Info - Avec "Aimer", son ultime album, Serge Lama dit "adieu" à son public

Le chanteur Serge Lama est de retour dans les bacs de disquaires ce vendredi 7 octobre avec "Aimer", un album de 13 nouvelles chansons présenté comme son dernier.

Serge Lama, 79 ans, sort vendredi Aimer, un 13 titres présenté comme son "ultime album" : "à un âge, il faut savoir s'arrêter...", dit-il. "Je continuerai d'écrire des chansons, d'en enregistrer peut-être mais en secret, en testament", confie l'artiste.

"Il faut savoir dire c'est fini. Je le fais avec cet album. Je ne veux pas chanter assis comme Reggiani... Même Aznavour aurait dû arrêter plus tôt", estime l'interprète de Femmes, Femmes, Femmes, D'aventures en aventures ou A 15 ans, tubes parmi tant d'autres en près de soixante ans de carrière. "J'ai des difficultés de mobilité... A mon âge, dès que je marche, je souffre énormément", confie à l'AFP le chanteur dont la dernière tournée a été annulée par la pandémie. "Ça m'a arraché le coeur. Maintenant, je ne peux plus tenir deux heures sur scène."

MELKONI PROJECT

We Culte - Melkoni Project : le duo célébre les noces du jazz et de la chanson

Entre compositions originales et reprises de Barbara, Nougaro ou Trenet, le duo Melkoni Project flirte joliment avec le jazz et la chanson française. Un premier album éponyme au charme intemporel à découvrir sur scène à Paris et en tournée.

Louise Perret et Gwen Cahue se sont rencontrés grâce à un ami commun et ont décidé d’unir leurs talents, en 2018, sous le nom de Melkoni Project pour célébrer les noces du jazz et de la chanson française.

Résultat, un album éponyme qui mêle compositions originales et des reprises inspirées de chansons de Nougaro (« A bout de souffle« ), Barbara (« A chaque fois« ), Trénet (« Fleur bleue ») ou encore « Sodade« , une adaptation française du titre immortalisé par Césaria Evora.

LA FELINE

La Dépêche - Le Tarbes de la Féline

Une tarbaise fait visiter sa ville natale à un ami qui ne la connaît pas. Un retour aux sources pour l’une. Une découverte mythique pour l’autre.

Avec son dernier album "Tarbes", La Féline alias Agnès Gayraud revient en musique au cœur des lieux de son enfance. Pour illustrer sa musique, elle a demandé à Alexandre Guirkinger de la photographier dans ses endroits de prédilections. Pour cela, ils sont partis tous les deux dans un road trip. La musicienne comme guide. Le photographe comme visiteur. Ainsi est née l’exposition "Retourner à Tarbes". "Le but de cette exposition, c’est de montrer le Tarbes de la Féline, son univers, la mélancolie de sa jeunesse perdue" explique le photographe. "Ma vision de Tarbes, c’est un amour pour cette ville auquel j’appartiens. Je l’aime pour ses qualités et ses défauts. Mais voilà, la forme d’une ville change plus vite que le cœur d’une femme. Et c’est avec une autodérision assumée (mais bienveillante) que je regarde le Tarbes d’aujourd’hui"

NAUDIN

Litzic - Naudin, Champ Contre champ

Outre ces indéniables qualités d’écriture, ce premier album de Naudin (autrement connu sous le nom de Mathieu Loigerot, musicien fort d’une carrière dans le milieu du jazz) nous plonge dans une ambiance sépia, celle d’une pellicule usée jusqu’à la corde, celle d’une photo passée, celle d’une époque révolue fantasmée, celle des films de voyous et des 30 Glorieuses remis au goût du jour à la mode hip-hop old school. Avec ce premier LP en son nom propre, Naudin se la joue dandy rap au verbe et à l’image haut en couleur.

La première écoute de l’album attire l’oreille. Le titre qui l’ouvre (Potes) nous place d’emblée dans l’atmosphère du disque, une esthétique s’approchant, à quelques différences notables tout de même (moins jazzy notamment), à celle que l’on retrouve dans le ched d’oeuvre d’Oxmo Puccino, à savoir Lipopette Bar. Si Chant contre champ n’est pas à proprement parlé un album concept (quelques titres seulement sont liés entre eux par une thématique commune), il est la manifestation musicale d’une époque imaginée et romantisée par l’artiste. Avec cette référence à Lipopette Bar, forcément, on n’est pas loin de dire que Chant contre chant s’approche lui aussi du chef-d’oeuvre.